Dans un précédent article, j’ai salué l’acte de bravoure de Khawla Rachidi qui a défendu le drapeau national contre le mépris que lui a porté un gorille barbu sur le toit d’une bâtisse, plus simple à escalader par ces dizaines de garçons, spectateurs sur le trottoir, que par cette jeune et belle fille qui du reste a un gabarit de sportif…
Cet événement a été récupéré par le pouvoir dit de la troïka qui représente aujourd’hui le premier gouvernement contre-révolutionnaire issue des premières élections libres en Tunisie. Khawla dans une interview a dit qu’elle avait agi par réflexe patriotique, sans aucun calcul.
Je ne comprends pas alors pourquoi elle a accepté d’être « honorée » par un insigne d’un président qui ne représente que son burnous et lui-même ou plutôt « eux même », ce monsieur n’arrêtant pas de montrer des personnalités multiples, à me rendre un peu « ahwel » (souffrant de strabisme). Souffre-t-il de TDI (trouble dissociatif de l’identité) ?
Pourquoi a-t-elle succombé à ces « fastes » du pouvoir, celui-là même qui n’a pas assuré la défense de son drapeau pour lequel elle s’est battue ?
Aidez-moi à comprendre cette contradiction… « billèh » (svp).
(suite…)