Archives de la catégorie ‘Uncategorized’

Le chef du gouvernement a accusé samedi des hommes d’affaires de Sousse d’avoir soutenu la manifestation de l’Ugtt. Les habitants de la ville ont fait circuler dimanche une vidéo  intitulée «Touche pas à Sousse».

 

Interrogé samedi soir par Mosaïque FM à propos des agressions à Tunis sur les manifestants soutenant l’Union générale tunisienne des travailleurs (Ugtt), le chef du Gouvernement a répondu qu’il s’agit des bus venus de Sousse, financés par des hommes d’affaires (Soussiens pour ne pas le répéter), conduits par la milice de Ben Ali. Une réponse pour le moins inattendue et hardie de la part de celui qui conduit actuellement le gouvernement, et qui est originaire lui-même de cette ville. M. Jebali a-t-il des informations précises? A-t-il des noms à donner? Et pourquoi ces hommes d’affaires ont-ils décidé de soutenir la centrale syndicale? Pour quels desseins?

Les habitants de Sousse, indignés, par les propos de l’enfant de la région, sont en train de faire circuler sur les réseaux sociaux une vidéo accusant le chef du gouvernement d’être dépassé par les événements et de ne rien trouver à dire…

Dimanche matin, il n’y a de discussions dans les cafés de Sousse que sur la déclaration de la veille du chef du Gouvernement. Et de lui rappeler qu’il ne passera plus avec pareil discours faisant allusion à l’annonce, il y a quelques mois, dans un meeting à Sousse même, d’un  VIème Califat.

viaTunisie. Les Soussiens très remontés contre Hamadi Jebali.

On le savait homme de principe. Inflexible, intransigeant. Cassant, regretteront ses concurrents politiques plus coulants. Son dernier discours, prononcé ce vendredi 24 février, lors du Congrès des Amis de la Syrie tenu à Tunis, ne démentira pas sa réputation.

Les uns craignaient que la Tunisie ne s’engage dans des voies périlleuses, tracées par les supplétifs américano-golfiques pour dépecer la Syrie. D’autres agitaient le spectre d’une dérive à l’irakienne, avec occupation militaire sous bannière yankee. Et l’exemple des bombardements de l’OTAN en terre maghrébine, celle de la Libye, est encore dans les esprits. Avec les images épouvantables qui ont suivi, celles du lynchage de Khaddafi.

Tout ce «beau» monde en sera pour ses frais. Le président de la République a annoncé, face aux représentants de plus de soixante nations, que la Tunisie refuse de dresser des Syriens face à d’autres Syriens. La Tunisie refuse d’endosser la responsabilité de l’armement d’une faction aux dépens d’une autre. Bachar Assad ? Il pourra toujours se réfugier en Russie. Ce qui lui donnerait une porte de sortie, et pourrait éviter à la Syrie encore plus de bains de sang. Moncef Marzouki répétera par trois fois «La Tunisie est pour une solution politique et refuse toute intervention militaire». Une manière de marteler ce qui constitue la pierre d’achoppement de la position de notre pays. Une position que permettent l’autorité morale et l’aura acquises par la Tunisie de la Révolution, mais qui ne constitue pas pour autant une réelle surprise.

Le 12 février, M. Rafik Abdessalem, le le ministre des affaires étrangères tunisien, annonçait déjà au Caire, à l’issue d’une réunion de la Ligue Arabe que «la Conférence internationale des ‘’amis de la Syrie’’ devrait œuvrer en faveur d’une solution sous l’égide de la Ligue Arabe, et refuser toute ingérence étrangère pour éviter à la Syrie des scénarios à l’irakienne». Mieux : lors d’une conférence de presse tenue par M. Moncef Marzouki lors de sa visite officielle en Algérie, le président a clairement préconisé «une solution à la yéménite», «le départ de Bachar Assad pouvant donner plus de chances à la transition démocratique en Syrie». Le discours du président tunisien prononcé  lors de ce congrès international des «Amis de la Syrie» n’est donc pas d’une position de circonstances, dégainée pour l’occasion, en cette réunion.

En somme, la Tunisie de la Révolution n’a pas fini de désarçonner ses détracteurs, les piégeant dans leurs propres contradictions. Et ce n’est pas le dernier coup d’éclat de Moncef Marzouki qui les aidera à se remettre en selle. Tant mieux.

Marwene El Gabsi

http://www.facebook.com/v/379381548756753

via «Amis de la Syrie» : Le coup d’éclat de Moncef Marzouki.

L’abasie (du Grec : a-, sans, et basis, marche) est un symptôme décrit en neurologie et en psychiatrie. Il désigne l’impossibilité de marcher suite à une coordination impossible des muscles impliqués dans la marche.

L’abasie choréique, causée par une chorée des jambes :

Le monde arabo-musulman souffre sérieusement de cette espèce de mouvements indépendants de la volonté et des troubles de l’équilibre comme un saoul qui titube et qui se balance dans tous les sens sans aucune cohésion. Notre façon de marcher qui se résume à un pas en avant contre deux en arrière et un quatrième sur le côté est une preuve quotidienne de notre façon de se prostituer vis-à-vis de toutes les civilisations comme tous ceux qui bouffent  à tous les râteliers. Ce qui est dommage, c’ est que dans toutes les civilisations on a su prendre que ce qui est apparent, la forme, tout ce qui n’est pas essentiel. On a toujours pris le contenant plutôt que le contenu. Si ce n’est pas con ça ?

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[Vidéo] Sit-in pour réviser la peine d’emprisonnement aux consommateurs de Cannabis

Un sit-in a été observé aujourd’hui 23 février 2012 devant le ministère de la Justice. Un groupe de jeunes Tunisiens sont venus contester l’arrestation de neuf personnes ce lundi 20 février pour consommation de cannabis dont trois artistes de rap Emino, Weld El 15, Madou MC.

Ce Rassemblement est le deuxième précédé par une protestation organisée samedi dernier 18 février devant l’Assemblée constituante. Quelques artistes étaient présents, dont Badiaa Bou Hrizi et Kais Vipa, pour soutenir les détenus. Leur revendication se résume au changement de la loi de peine d’emprisonnement pour consommation de cannabis en la remplaçant par une amende.

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Alaa Yacoubi dit Weld El 15, Madou MC aka Mohamed Amine Bouhrizi, et Marwane Douiri, plus célèbre sous le nom de scène Emino, ont été arrêtés, dans la soirée du mardi 21 février, pour consommation de cannabis. Trois rappeurs tunisiens bien connus des milieux underground ont ainsi fait les frais de la loi n°52 du 18 mai 1992.

Ils risquent ainsi une année de prison pour avoir fumé un joint. Une manifestation de soutien appelant à revoir la loi condamnant les drogues douces, est prévue, le jeudi 23 février, de 10h à 14h, devant le ministère de la Justice et des droits de l’Homme, à Bab Bnat, Tunis. Un événement a été lancé en ce sens sur Facebook. Aux dernières nouvelles, on croit savoir que le Syndicat Tunisien des professions musicales a  chargé un avocat de les défendre.

Cette arrestation intervient quelques jours après la manifestation qui a eu lieu le samedi 18 février devant la Chambre des députés, appelant à la dépénalisation du cannabis. Et ces derniers temps de nombreux morceaux musicaux ont été composés et diffusés par les rappeurs et autres musiciens tunisiens appelant ouvertement à légaliser le cannabis. Hasard ou coïncidence ?

Soufia B.A

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Trois rappeurs tunisiens tombés pour un joint.

http://nawaat.org/portail/2012/02/23/alerte-risque-dinnondations-imminent-sur-le-gouvernorat-de-lariana/

La Cour de Cassation a accepté lundi 22 février 2012 le pourvoi de l’Agence tunisienne d’Internet (Ati) et renvoie l’affaire de la censure devant la Cour d’appel.


Après plusieurs procès, ceux qui ont porté plainte contre l’Ati pour la contraindre à assurer la censure des sites pornos risquent de perdre l’affaire.

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La page d'accueil de Facebook.

La page d’accueil de Facebook.AFP/JUSTIN SULLIVAN

Où se situe la limite entre art et pornographie, entre discours politique et apologie de la violence, entre une plaisanterie et une menace d’attentat ? Pour Facebook, ces questions ont une importance primordiale : le premier réseau social au monde procède en effet à une modération des contenus qui lui sont signalés par ses 800 millions d’utilisateurs dans le monde. Mais des contenus considérés comme choquants ne sont pas forcément illégaux, et la suppression d’un contenu peut être vécue comme une censure.

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Rachid Barnat écrit – La Tunisie aurait-elle vocation à subir la domination du Qatar et l’Egypte celle de l’Arabie saoudite ? Après les Français et leurs «lumières», serait-ce le tour des Orientaux et leur obscurantisme ?


Entre le Qatar et l’Arabie saoudienne : les peuples arabophones resteront-ils indépendants ? La guéguerre Qatari/Arabie dans la course à l’hégémonie (‘‘La Tunisie dans le jeu-géopolitique de l’islam’’) se poursuit sur le terrain, dans les pays en révolte.

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La Fédération internationale des journalistes (Fij) a exprimé sa profonde inquiétude suite a l’incarcération du directeur du journal ‘‘Ettounissia’’ mettant en garde contre ses conséquences sur la liberté de la presse en Tunisie.

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