Archives de la catégorie ‘Anti-salafiste’

Des éléments salafistes, à Jendouba (nord-ouest), ont agressé un jeune homme, qu’ils ont accusé de vol, et blessé par des armes blanches. Selon certaines sources, ils lui ont même coupé la main.

Âgé de 18 ans, Mahrane Soltani a été transporté d’urgence dans une clinique privée. Il souffre de plusieurs blessures, dont un nerf coupé au niveau de la main, a affirmé son beau-frère Larbi Ben Younes au micro de Mosaïque FM qui a diffusé l’information dans son journal de 19 heures.

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Dans un précédent article, j’ai salué l’acte de bravoure de Khawla Rachidi qui a défendu le drapeau national contre le mépris que lui a porté un gorille barbu sur le toit d’une bâtisse, plus simple à escalader par ces dizaines de garçons, spectateurs sur le trottoir, que par cette jeune et belle fille qui du reste a un gabarit de sportif…

Cet événement a été récupéré par le pouvoir dit de la troïka qui représente aujourd’hui le premier gouvernement contre-révolutionnaire issue des premières élections libres en Tunisie. Khawla dans une interview a dit qu’elle avait agi par réflexe patriotique, sans aucun calcul.

Je ne comprends pas alors pourquoi elle a accepté d’être « honorée » par un insigne d’un président qui ne représente que son burnous et lui-même ou plutôt « eux même », ce monsieur n’arrêtant pas de montrer des personnalités multiples, à me rendre un peu « ahwel » (souffrant de strabisme). Souffre-t-il de TDI (trouble dissociatif de l’identité) ?

Pourquoi a-t-elle succombé à ces « fastes » du pouvoir, celui-là même qui n’a pas assuré la défense de son drapeau pour lequel elle s’est battue ?

Aidez-moi à comprendre cette contradiction… « billèh » (svp).

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Ça y est, nous y sommes. Voici venue la croisée des chemins de notre Histoire. Oubliez toutes les luttes menées et couronnées ou non de succès jusqu’à présent. La bataille qui s’annonce sera des plus féroces et l’avenir de nos entrailles en dépend ; car tout ce que nous craignions de la dictature religieuse dans un fantasme cauchemardesque est en passe de devenir réalité.

Après des mois de comédie, les masques tombent. Ennahdha se révèle au grand jour, abandonne le costume du « parti civil avec une référence islamique » et entend bien mener son projet théocratique avec succès, le tout avec notre bénédiction. Sans dramatisation infondée, ni frilosité quant à la question de la cohabitation entre Islam et démocratie, proposer la charia comme source « essentielle » de droit, doublée de l’incrimination de toute atteinte à l’ordre public comme principes constitutionnels (écouter sur mosaïquefm la discorde au sein de l’ANC) nous engouffre dans un sombre tunnel au bout duquel nous tomberons inéluctablement dans les filets de la dictature religieuse.

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التأسيسي إثر خلاف بين كتلة النهضة و مجموعة من النواب حول مبدأ “فصل الدين عن السياسة” حيث تمسك عدد من الديمقراطيين بهذا المبدأ و صرح السيد رابح الخرايفي عن كتلة الديمقراطية و قال أن ما سمعه اليوم من أعضاء في كتلة النهضة خطر وهو أمر مخيف و مس من مكاسب الدولة و مدنيتها و هذا الأمر سيمس المكاسب اللتي حققتها الثورة التونسية وسيضرب الحريات العامة للفرد.

و وافقه السيد سليم بن عبد السلام و أضاف أن ما شاهدته مخيف و قال بالحرف الواحد: “موش عارف النهضة فين يحبوا يهزونا” و عندما أتذكر ما كانت تعلنه النهضة عندما كانت في المعارضة و في عهد الإستبداد و برنامجها الإنتخابي و ما شاهدته اليوم هو تناقض تام. و أضاف لقد أمضت على دولة مدنية و نحن في حزب التكتل ندافع عن الهوية العربية الإسلامية و لكن مع فصل الدين عن السياسة.

هذا و تتواصل مداولات المجلس التأسيسي في جلسة مسائية بعد ساعات من الآن.

 

النهضة تتملص من وعودها و ترفض فصل الدين عن السياسةأخبار الوزير

 

 

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Tarek Ramadan, brillant petit-fils du fondateur des frères Musulman, s’exprime en français dans des conférences chics et chocs, comme ce dimanche 26 février, au Palais des Congrès. Wajdi Ghanim prêche en arabe dialectal égyptien, et a commencé son périple dans une coupole d’El Menzah pleine à craquer, avant de faire la tournée des mosquées.

Ghanim attirera les foules, soulèvera la polémique, et selon certains, il aura même contribué à polariser l’opinion publique tunisienne, et à la diviser en deux camps virulemment opposés. Maya Jeribi le considérant même comme le responsable des événements violents du 23 février, menés par des salafistes à Jendouba. C’est dire que l’influence attribuée à Ghanim est importante. Le président de la République lui-même finira par réagir en le traitant lui et son public de «microbes» lors d’une interview télévisée diffusée le 15 février, avant de se rétracter le lendemain en s’excusant sur la page Facebook présidentielle. Tarek Ramadan, par contre, sera reçu par Moncef Marzouki, et pourra ainsi «poser des questions» au président, comme l’a affirmé publiquement le sémillant «penseur musulman». Ramadan a été invité par une librairie (en l’occurrence Al Kitab), quand Ghanim est l’hôte d’associations salafistes. (suite…)

L’Arabie saoudite offre l’image d’un pays musulman ultraconservateur mais les fêtes privées des puissants dans la ville portuaire de Jeddah peuvent s’accompagner de drogue, de sexe et d’alcool, selon un mémo de WikiLeaks. Les fêtes…

L’Arabie saoudite offre l’image d’un pays musulman ultraconservateur mais les fêtes privées des puissants dans la ville portuaire de Jeddah peuvent s’accompagner de drogue, de sexe et d’alcool, selon un mémo de WikiLeaks. Les fêtes se déroulent dans des maisons privées et les jeunes saoudiens ne se privent de rien.

« Derrière la façade du conservatisme wahhabite dans la rue, la vie nocturne de la jeune élite de Jeddah est palpitante », indique ce mémo de novembre 2009. « La gamme entière des tentations et des vices est disponible – alcool, drogue et sexe – mais strictement derrière des portes closes ».

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Deux personnes ont été arrêtées (vendredi soir) et un troisième court encore dans la nature près de Mareth (dans le sud). Ils sont armés de kalachnikov et d’importantes quantités de munitions.

Les forces des l’Ordre (unités de sécurité et polices des frontières) de la région de Mareth (dans le sud) ont pu arrêter vendredi soir deux personnes armées de 3 fusils kalachnikov et d’importantes quantités de munitions en provenance de Libye.

Il s’est avéré que l’un d’eux est un dangereux criminel, condamné à perpétuité et il est actuellement recherché par la justice. Les deux personnes ont été accompagnées d’un troisième qui a pu échapper à la police. Les recherches se poursuivent actuellement dans la région.

Depuis l’affaire de Sidi Ali Ben Khlifa- début février-, faisant 5 blessés du côté de l’armée et de la Garde nationale et qui s’est terminée par l’arrestation d’un jeune de 21 ans et la mort de deux Salafistes armées, le gouvernement a lancé un appel à tous ceux qui possèdent illégalement des armes de les rendre aux postes de police le plus proche. Ils ont 15 jours pour le faire. «Passée cette date, la loi sera appliquée et sans circonstances atténuantes», selon Ali Laârayedh, ministre de l’intérieur qui, lors d’un point de presse, a déclaré qu’un groupe de terroristes ayant lien avec la Qaïda en Libye vient d’être arrête et que ce groupe a vraiment l’intention de créer un émirat islamiste dans la région.

I.B. avec Tap

viaTunisie : Trois individus armés de kalachnikov, deux arrêtés et un en fuite.

«L’agression contre l’Ugtt est un acte sauvage et cette escalade ne profitera guère au pays», a estimé le leader islamiste Rached Ghannouchi.

C’était lors d’une rencontre de presse, jeudi, au siège d’Ennahdha à l’Ariana consacrée à l’annonce de la nouvelle composition du bureau exécutif du parti après le remplacement des membres ayant rejoint le gouvernement. Mais après les déclarations de l’Ugtt accusant certains militants d’Ennahdha d’avoir jeté des sacs poubelles devant plusieurs sièges de l’Ugtt, et d’en avoir saccagé d’autres, M. Ghannouchi a préféré commencer par le sujet le plus brûlant.

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Parmi les sièges des partis politiques à Jendouba, seul celui du Congrès pour la République (Cpr) a été incendié mercredi. Probablement par des éléments salafistes.

Des inconnus ont attaqué et incendié mercredi soir le siège du Cpr à Jendouba (nord-ouest) où il y a eu des affrontements entre les forces de l’ordre et des éléments salafistes. Ces derniers, munis de cocktails Molotov et d’armes blanches, ont agressé des agents de sécurité et incendié deux postes de police, au quartier Ezzahoua et au centre ville de Jendouba.

Selon Dhamir Manaï, élu du Cpr à la Constituante, cité par l’agence Tap, «il s’agit d’un groupe de salafistes connus dans la région».

 

Par ailleurs, un groupe de salafistes s’est réfugié dans les mosquées. Ils diffusent par haut parleur à longueur de journée des versets coraniques, mais aussi des discours appelant les habitants au djihad.

Les autorités ont cependant démenti avoir attaqué des mosquées pour déloger ces personnes qui ont carrément pris possession des mosquées.

L’attaque du siège du Cpr s’explique par le fait que le fondateur du parti et actuel président de la République, Dr Moncef Marzouki, avait qualifié récemment, dans un entretien télévisé, les éléments salafistes partisans de prédicateur égyptien Chokri Ghanim, de «microbes».

Z. A. (avec Tap)

viaTunisie. Les salafistes incendient le siège du Cpr à Jendouba.

Comparant le gouvernement de Ben Ali à celui de Jebali, on remarque un point commun, le premier a persécuté les salafistes dans le silence total, idem pour le second qui semble inerte face à la montée des salafistes.

Comparant le gouvernement de Ben Ali à celui de Jebali, on remarque un point commun, le premier a persécuté les salafistes dans le silence total, idem pour le second qui semble inerte face à la montée des salafistes. Cette comparaison basée sur le manque de réactivité et le halo de silence qui entoure ce problème est bien confirmée par la montée fulgurante des groupes salafistes et le manque de réaction du gouvernement actuel ce qui rend la situation inquiétante face à ce danger qui menace les habitants de certaines régions.

Selon les déclarations des habitants de la ville de Jendouba (ville au Nord-Ouest de la Tunisie), des affrontements qui ont eu lieu entre la nuit du mercredi soir se sont poursuivis entre salafistes et forces de l’ordre jusqu’à hier jeudi 23 février. La police a été obligée de demander des renforts pour faire face à cette situation. Pour disperser la foule les forces de l’ordre ont eu recours à des tirs de sommation et aux bombes de gaz lacrymogène. Ces violences ont fini par des incendies qui ont touché le poste de police de Jendouba Centre ainsi que celui de Jendouba Nord.

Plusieurs membres des groupes salafistes-djihaddistes ont été arrêtés pas les forces de l’ordre.

Ces événements de violence entre des salafistes et les forces de l’ordre, avaient pour origine des poursuites menées pour attraper l’agresseur de l’un des policiers.

Ce que les Tunisiens attendent du nouveau gouvernement provisoire ce n’est pas seulement des patrouilles ou des réactions policières à la manière de l’ancien Régime, mais une vraie prise de position face à ce danger, car un gouvernement sans volonté politique claire ne pourrait rien présager de bon. Les Tunisiens attendent que ces individus perturbateurs soient jugés selon la loi et qu’on entame dès maintenant une véritable stratégie pour contrer l’extrémisme religieux en Tunisie.

via Silence inquiétant d’Ennahda face aux salafistes : Nawaat de Tunisie – Tunisia.