Archives de février, 2012

 

Rached Ghannouchi fait-il de l’ombre à son compagnon de combat, Hamadi Jebali? Est-il devenu encombrant pour le gouvernement? Et même pour son parti?

Par Ezzeddine Ben Hamida*


 

Dans les pays occidentaux, un secrétaire national d’un grand parti politique «équivaut» à un poste de ministre. Sauf que ce dernier fait partie de l’exécutif; à ce titre il met en place une politique et il suit une orientation gouvernementale. Il est, donc, chapeauté par le chef du gouvernement, en l’occurrence le Premier ministre. En cas de différend, de désaccord, de divergence, de discorde, le ministre peut se voir obligé de présenter sa démission, mais généralement dans les pays civilisés, il démissionne de son propre gré.

La surexposition de Rached Ghannouchi

En revanche, un chef de parti a pour rôle de recenser les besoins du pays et des citoyens, d’être à l’écoute des forces vives de la nation, d’assurer la dynamique créative de son parti et de faire de son mouvement une véritable force de proposition capable d’accéder, par la voix des urnes, au pouvoir et d’assurer ainsi l’alternance politique et l’exercice de la fonction suprême.

La relation donc entre un chef de gouvernement et son premier secrétaire de parti, dont il est issu, est un peu ambiguë, faussée pour ne pas dire incestueuse. Cette ambiguïté ne peut être surmontée, dépassée que par une maturité intellectuelle, une sagesse politique, et un haut niveau de discernement civique.

L’imbrication, l’emboitement observé aujourd’hui en Tunisie entre le président d’Ennahdha, Rached Ghannouchi, et le chef du gouvernement, Hamadi Jebali, est évident. On peut comprendre l’origine d’une telle osmose, d’une telle alchimie! Cependant, la surexposition médiatique de M. Ghannouchi, ses nombreux voyages au nom du gouvernement, son influence directe sur certaines décisions… ne sont-ils pas de nature à semer le doute auprès des autres partis politiques (Ettakatol et le Cpr, tout particulièrement) et alimenter davantage la méfiance d’une partie de la population à l’égard du gouvernement?


Hamadi Jebali et Rached Ghannouchi

L’épineuse question des Salafistes

M. Jebali (16 ans de prison dont 10 ans d’isolement, il était tout de même sous la menace de la potence puisqu’il était condamné à mort à l’époque de Bourguiba) dont la sagesse, l’intégrité, le sens du consensus et le charisme sont aujourd’hui connus et appréciés de toutes et de tous, devrait s’affirmer davantage en récusant et condamnant fermement les dérives de cette minorité agissante de Salafistes et de leurs pratiques barbares, en l’occurrence l’excision, qu’ils veulent nous importer. Un vieux chnok qui jubilait jeudi dernier sur notre chaîne nationale en parlant d’une opération de beauté. C’était un vrai cauchemar! C’est immonde!

L’autorité n’est pas l’autoritarisme. L’autorité c’est le droit de commander, de diriger, de condamner, d’interdire et donc de gouverner: un chef de gouvernement ne devrait-il pas  aller de l’avant, trancher, rassurer nos mères, nos filles et nos jeunes?

L’autoritarisme, c’est une forme excessive d’autorité dans le but de tout réglementer, de tout diriger et imposer. Nous ne sommes pas dans ce cas de figure. M. Jebali est un homme de consensus.

Pour finir cette modeste contribution, je souhaite m’adresser directement au Premier ministre : «Monsieur, votre gouvernement est légitime. Votre autorité, pardonnez ma franchise, repose fondamentalement sur vous, c’est-à-dire sur votre capacité à marquer votre gouvernement par votre empreinte indépendamment de votre parti et de son leader. Vous êtes désormais le Premier ministre de toutes les Tunisiennes et tous les Tunisiens. Vous avez l’adhésion du peuple pour imposer votre autorité sur cette épineuse question des Salafistes et de ramener l’ordre dans notre chère Tunisie, notre chère patrie. Avec mes cordiales salutations».

* Professeur de sciences économiques et sociales.

 

Avons-nous deux chefs de gouvernement en Tunisie?.

 

التأسيسي إثر خلاف بين كتلة النهضة و مجموعة من النواب حول مبدأ “فصل الدين عن السياسة” حيث تمسك عدد من الديمقراطيين بهذا المبدأ و صرح السيد رابح الخرايفي عن كتلة الديمقراطية و قال أن ما سمعه اليوم من أعضاء في كتلة النهضة خطر وهو أمر مخيف و مس من مكاسب الدولة و مدنيتها و هذا الأمر سيمس المكاسب اللتي حققتها الثورة التونسية وسيضرب الحريات العامة للفرد.

و وافقه السيد سليم بن عبد السلام و أضاف أن ما شاهدته مخيف و قال بالحرف الواحد: “موش عارف النهضة فين يحبوا يهزونا” و عندما أتذكر ما كانت تعلنه النهضة عندما كانت في المعارضة و في عهد الإستبداد و برنامجها الإنتخابي و ما شاهدته اليوم هو تناقض تام. و أضاف لقد أمضت على دولة مدنية و نحن في حزب التكتل ندافع عن الهوية العربية الإسلامية و لكن مع فصل الدين عن السياسة.

هذا و تتواصل مداولات المجلس التأسيسي في جلسة مسائية بعد ساعات من الآن.

 

النهضة تتملص من وعودها و ترفض فصل الدين عن السياسةأخبار الوزير

 

 

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Tarek Ramadan, brillant petit-fils du fondateur des frères Musulman, s’exprime en français dans des conférences chics et chocs, comme ce dimanche 26 février, au Palais des Congrès. Wajdi Ghanim prêche en arabe dialectal égyptien, et a commencé son périple dans une coupole d’El Menzah pleine à craquer, avant de faire la tournée des mosquées.

Ghanim attirera les foules, soulèvera la polémique, et selon certains, il aura même contribué à polariser l’opinion publique tunisienne, et à la diviser en deux camps virulemment opposés. Maya Jeribi le considérant même comme le responsable des événements violents du 23 février, menés par des salafistes à Jendouba. C’est dire que l’influence attribuée à Ghanim est importante. Le président de la République lui-même finira par réagir en le traitant lui et son public de «microbes» lors d’une interview télévisée diffusée le 15 février, avant de se rétracter le lendemain en s’excusant sur la page Facebook présidentielle. Tarek Ramadan, par contre, sera reçu par Moncef Marzouki, et pourra ainsi «poser des questions» au président, comme l’a affirmé publiquement le sémillant «penseur musulman». Ramadan a été invité par une librairie (en l’occurrence Al Kitab), quand Ghanim est l’hôte d’associations salafistes. (suite…)

L’Arabie saoudite offre l’image d’un pays musulman ultraconservateur mais les fêtes privées des puissants dans la ville portuaire de Jeddah peuvent s’accompagner de drogue, de sexe et d’alcool, selon un mémo de WikiLeaks. Les fêtes…

L’Arabie saoudite offre l’image d’un pays musulman ultraconservateur mais les fêtes privées des puissants dans la ville portuaire de Jeddah peuvent s’accompagner de drogue, de sexe et d’alcool, selon un mémo de WikiLeaks. Les fêtes se déroulent dans des maisons privées et les jeunes saoudiens ne se privent de rien.

« Derrière la façade du conservatisme wahhabite dans la rue, la vie nocturne de la jeune élite de Jeddah est palpitante », indique ce mémo de novembre 2009. « La gamme entière des tentations et des vices est disponible – alcool, drogue et sexe – mais strictement derrière des portes closes ».

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Nous avions été les premiers, sinon les seuls à attirer l’attention sur les dangers de la Constituante, et cela est arrivé. Elue juste pour doter la Tunisie d’une nouvelle constitution, la Constituante dérape vers la Gouvernante. Nous avions aussi été l’un des premiers à attirer l’attention du chef du Gouvernement sur ses dérapages vers la dictature. Cela risque malheureusement de se concrétiser.

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Le chef du gouvernement a accusé samedi des hommes d’affaires de Sousse d’avoir soutenu la manifestation de l’Ugtt. Les habitants de la ville ont fait circuler dimanche une vidéo  intitulée «Touche pas à Sousse».

 

Interrogé samedi soir par Mosaïque FM à propos des agressions à Tunis sur les manifestants soutenant l’Union générale tunisienne des travailleurs (Ugtt), le chef du Gouvernement a répondu qu’il s’agit des bus venus de Sousse, financés par des hommes d’affaires (Soussiens pour ne pas le répéter), conduits par la milice de Ben Ali. Une réponse pour le moins inattendue et hardie de la part de celui qui conduit actuellement le gouvernement, et qui est originaire lui-même de cette ville. M. Jebali a-t-il des informations précises? A-t-il des noms à donner? Et pourquoi ces hommes d’affaires ont-ils décidé de soutenir la centrale syndicale? Pour quels desseins?

Les habitants de Sousse, indignés, par les propos de l’enfant de la région, sont en train de faire circuler sur les réseaux sociaux une vidéo accusant le chef du gouvernement d’être dépassé par les événements et de ne rien trouver à dire…

Dimanche matin, il n’y a de discussions dans les cafés de Sousse que sur la déclaration de la veille du chef du Gouvernement. Et de lui rappeler qu’il ne passera plus avec pareil discours faisant allusion à l’annonce, il y a quelques mois, dans un meeting à Sousse même, d’un  VIème Califat.

viaTunisie. Les Soussiens très remontés contre Hamadi Jebali.

Notre président-burnous à triple salamalek propose, du haut de la puissance militaire économique et culturelle du pays à la con qu’il préside provisoirement, de mettre un terme aux exactions du régime syrien. Il s’oppose en même temps à une intervention militaire qui serait à mon sens utile au moins pour anéantir la présidence, les sièges des états généraux de l’armée et les casernes pour épargner aux civils d’être pilonnés par l’artillerie et les chars… oui l’artillerie et les chars : ce ne sont pas des lance-bombes lacrymogènes.

C’est dire qu’il ne compte que sur la bonne volonté du régime pour déguerpir ! En langage populaire « ta’mel ‘alina mziyyè yè si bachar » (vous nous rendrez service monsieur Bachar s’il vous plaît »

Ce président «  mtè’ èkher zmène » (de la dernière heure) est allé jusqu’à proposer à Bachar el Assad de s’exiler en Russie.

Cette proposition est terriblement maladroite pour deux raisons : la première est qu’en politique internationale, on ne parle que de son pays et jamais d’un autre. (on sait que monsieur Marzouki est président provisoire mais pas du monde et en tous cas pas de la Russie.)

La seconde est qu’il propose à un tyran l’exil, c’est-à-dire qu’il le reconnaît lui et ses crimes et tout naturellement, il lui propose de fuir ses responsabilités qui ne peuvent être que judicaires.

C’est tout simplement ignoble d’avoir ce projet politique. L’est plus encore son fondement. Parce qu’après tout cela veut dire quoi ?

« Oui t’as été un dictateur, président héréditaire d’une république alaouite réprimant sa population sunnite. Ton père a bombardé Hama et toi tu bombardes maintenant Homs…c’est trop ?

« Oui, tu as raison de bombarder ce peuple à la con puisqu’il est arabo-musulman soumis depuis des siècles mais là « khrit fih » (t’en as fait trop) et t’as pas su te protéger d’internet ?

Je te comprends Bachar mais si tu ne pars pas, les occidentaux vont venir te chercher à la maison, tu seras menotté et moi, comme les autres présidents arabo-musulmans à la con, notre prestige sera d’autant diminué. Allez, file tant que c’est possible ».

« Yna’zabbor om essiyècè ki ta’milhè el ‘arab.» (A bas la politique quand c’est initié par les arabes).

Que représente un président arabe à la con pour que l’on l’exhorte à accepter de partir avec une immunité absolue alors qu’il a massacré des enfants ? En Tunisie, là où il y a eu le moins de massacres, on a eu un bébé de 6 mois, une fille, mort par balle ? « ezebbi » (punaise) il y avait un kalach dans sa couche ?

Pourquoi une grande partie de la population au sortir de la révolution soutient elle le régime syrien ? Juste parce que les occidentaux, les humains, le vomissent comme ils ont vomis Kadhafi et les autres ?

Pourquoi cette réaction épidermique à tout ce qui vient d’occident quand il est porteur de liberté et de choix ? Les occidentaux ne sont pas responsables de la crétinisation des peuples arabes qui a fait que dès qu’ils sont libres ils votent massivement pour les forces islamistes obscurantistes ?

Les occidentaux ont fait depuis un siècle ce qu’ils ont pu pour nous proposer leur savoir et leur mode de vie mais nous n’en avons pas voulu puisqu’on a considéré que cela s’opposait à notre religion qui interdit le vin et le cochon et qui considère que les chrétiens qui ont connu Dieu avant nous sont mauvais et qu’il n’y a que nous qui soyons bons et les meilleurs allant jusqu’à voler aux juifs la parole de Dieu «  le peuple élu »…

C’est idiot, mais pourquoi personne ne voit l’occident comme mécréant, méprisant, malveillant et malfaisant lorsqu’il s’agit d’une Marlboro ou d’un coca-cola, d’une grosse cylindrée ou d’une dose d’insuline ? Qu’il est fourbe ce monde qui se situe à la traîne…

Pourquoi ce monde arabo musulman est-il le royaume de l’hypocrisie ?

Aujourd’hui je me réjouis de mon choix d’avoir soutenu les Bush dans leur acharnement sur le pouvoir de Saddam Hussein. Malgré tout ce qu’a enduré l’Iraq depuis les années 90 jusqu’à aujourd’hui, on ne se rend pas compte du service que ces deux présidents à la con ont rendu à cette population anciennement soumise au clan de Saddam. Ils ont révélé qu’un peuple n’est pas une décision politique, mais un « affectio societatis », une volonté et un désir d’être ensemble pour un avenir commun et non pas suite à un passé commun et une langue commune elle-même importée dans les plis du livre d’une religion venue par la force du sabre d’Arabie.

Les iraquiens s’entretuent et un jour « tasfa » (s’éclaircira), l’on cohabitera respectueusement et on s’attellera au progrès. Aujourd’hui ils ont gagné une vingtaine d’années sur ce chemin pris depuis la première guerre des Bush. Ce sera le même cheminement en Libye et peut être chez nous bientôt…

Qu’est-ce qui justifie ainsi de « pardonner », sans le dire, aux dirigeants arabes leur comportement politique sanguinaire contre leur peuple ? D’où vient cette fascination pour les chefs d’Etat arabes ? Est-ce un autre effet du syndrome de Stockholm ?

Dois-je comprendre alors, que si depuis plus d’un an le pouvoir tunisien n’a pas réussi à réserver un billet d’avion retour à Ben Ali, cela est du plus à la propre volonté de le garder au pays des arabes à la con qu’à la volonté des manchots enturbannés de ne pas le livrer ?

« BACHAR MTE’ NAMMI » (monsieur Bachar…) | Politiques Tunisie Mraski.

On le savait homme de principe. Inflexible, intransigeant. Cassant, regretteront ses concurrents politiques plus coulants. Son dernier discours, prononcé ce vendredi 24 février, lors du Congrès des Amis de la Syrie tenu à Tunis, ne démentira pas sa réputation.

Les uns craignaient que la Tunisie ne s’engage dans des voies périlleuses, tracées par les supplétifs américano-golfiques pour dépecer la Syrie. D’autres agitaient le spectre d’une dérive à l’irakienne, avec occupation militaire sous bannière yankee. Et l’exemple des bombardements de l’OTAN en terre maghrébine, celle de la Libye, est encore dans les esprits. Avec les images épouvantables qui ont suivi, celles du lynchage de Khaddafi.

Tout ce «beau» monde en sera pour ses frais. Le président de la République a annoncé, face aux représentants de plus de soixante nations, que la Tunisie refuse de dresser des Syriens face à d’autres Syriens. La Tunisie refuse d’endosser la responsabilité de l’armement d’une faction aux dépens d’une autre. Bachar Assad ? Il pourra toujours se réfugier en Russie. Ce qui lui donnerait une porte de sortie, et pourrait éviter à la Syrie encore plus de bains de sang. Moncef Marzouki répétera par trois fois «La Tunisie est pour une solution politique et refuse toute intervention militaire». Une manière de marteler ce qui constitue la pierre d’achoppement de la position de notre pays. Une position que permettent l’autorité morale et l’aura acquises par la Tunisie de la Révolution, mais qui ne constitue pas pour autant une réelle surprise.

Le 12 février, M. Rafik Abdessalem, le le ministre des affaires étrangères tunisien, annonçait déjà au Caire, à l’issue d’une réunion de la Ligue Arabe que «la Conférence internationale des ‘’amis de la Syrie’’ devrait œuvrer en faveur d’une solution sous l’égide de la Ligue Arabe, et refuser toute ingérence étrangère pour éviter à la Syrie des scénarios à l’irakienne». Mieux : lors d’une conférence de presse tenue par M. Moncef Marzouki lors de sa visite officielle en Algérie, le président a clairement préconisé «une solution à la yéménite», «le départ de Bachar Assad pouvant donner plus de chances à la transition démocratique en Syrie». Le discours du président tunisien prononcé  lors de ce congrès international des «Amis de la Syrie» n’est donc pas d’une position de circonstances, dégainée pour l’occasion, en cette réunion.

En somme, la Tunisie de la Révolution n’a pas fini de désarçonner ses détracteurs, les piégeant dans leurs propres contradictions. Et ce n’est pas le dernier coup d’éclat de Moncef Marzouki qui les aidera à se remettre en selle. Tant mieux.

Marwene El Gabsi

http://www.facebook.com/v/379381548756753

via «Amis de la Syrie» : Le coup d’éclat de Moncef Marzouki.

Deux personnes ont été arrêtées (vendredi soir) et un troisième court encore dans la nature près de Mareth (dans le sud). Ils sont armés de kalachnikov et d’importantes quantités de munitions.

Les forces des l’Ordre (unités de sécurité et polices des frontières) de la région de Mareth (dans le sud) ont pu arrêter vendredi soir deux personnes armées de 3 fusils kalachnikov et d’importantes quantités de munitions en provenance de Libye.

Il s’est avéré que l’un d’eux est un dangereux criminel, condamné à perpétuité et il est actuellement recherché par la justice. Les deux personnes ont été accompagnées d’un troisième qui a pu échapper à la police. Les recherches se poursuivent actuellement dans la région.

Depuis l’affaire de Sidi Ali Ben Khlifa- début février-, faisant 5 blessés du côté de l’armée et de la Garde nationale et qui s’est terminée par l’arrestation d’un jeune de 21 ans et la mort de deux Salafistes armées, le gouvernement a lancé un appel à tous ceux qui possèdent illégalement des armes de les rendre aux postes de police le plus proche. Ils ont 15 jours pour le faire. «Passée cette date, la loi sera appliquée et sans circonstances atténuantes», selon Ali Laârayedh, ministre de l’intérieur qui, lors d’un point de presse, a déclaré qu’un groupe de terroristes ayant lien avec la Qaïda en Libye vient d’être arrête et que ce groupe a vraiment l’intention de créer un émirat islamiste dans la région.

I.B. avec Tap

viaTunisie : Trois individus armés de kalachnikov, deux arrêtés et un en fuite.

Lors de la conférence des « Amis de la Syrie » et après une introduction vague du ministre des Affaires Etrangères tunisien où la notion des « Amis» implique les politiciens et les opportunistes qui veulent réitérer le même scénario de la Libye, le Président de la République tunisienne a de suite mis les points sur les i.

M.Marzouki a rappelé que les revendications des Syriens qui se font massacrer sont les mêmes que ceux des Tunisiens durant la Révolution du 14 janvier. Cependant, devant la secrétaire d’Etat des Etats Unis Hilary Clinton et tous les représentants de la diplomatie étrangère, il lancé un “non” catégorique d’une intervention militaire –en répétant à trois reprises « de n’importe quel parti ».
Afin d’éviter les formules ‘trompe l’oeil” il a réitéré maintes fois ” Que veut dire être Les Amis de la Syrie » , afin de séparer le bon grain de l’ivraie. Car, aider la Syrie en évitant l’agenda de certains partis qui veulent faire de ce pays une “pièce géostratégique” pour leurs intérêts serait le challenge à concrétiser.
Ainsi, en mettant sur la table la position claire et nette de la Tunisie, Marzouki aura sans doute pris de court tous ceux qui auraient pour devise « Là où il y a le sang l’argent coule ».

(suite…)