Archives de 21 février 2012

Wajdi Ghanim n’arrivera jamais à la cheville de la femme tunisienne! – YouTube.

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Avec le « Printemps arabe », les médias n’ont jamais autant parlé de « Révolution Twitter » et « Révolution Facebook ». En apparence, en effet, Twitter, Facebook ainsi que d’autres réseaux sociaux ont joué un rôle majeur dans l’accélération de l’Histoire ; tant ils ont servi à relayer efficacement l’information.

Attribuer le crédit, nommément, à certains réseaux sociaux dans cette accélération de l’Histoire est une appréciation tronquée. Celle-ci occulte la quintessence même de la révolution médiatique qu’a permise cette part difficilement contrôlable d’internet (I). Et sans une vigilance accrue face à cet aspect d’internet, l’on est en droit de s’interroger aujourd’hui si l’âge d’or de la liberté d’expression n’est pas derrière nous (II).

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ghnouch&mourou

Les propos de Abdelfattah Mourou dans l’émission ‘‘Al Ahad Assiyassi’’ (Dimanche Politique) sur Nessma TV (19 février) ont été du baume au cœur de millions de Tunisiens. Surtout sa critique de l’extrémisme islamique.

Par Rachid Barnat

Le cofondateur, avec Rached Ghannouchi, en Tunisie, du premier Parti de tendance islamique (Mti), devenu par la suite Ennahdha, étonne par sa modération, son raisonnement empreint du malékisme qu’il ne cesse de revendiquer, et dont il rappelle les principes: la bonne mesure en TOUT; réfléchi et intelligent; toujours en intelligence avec la réalité de la société tunisienne et de l’époque; connu pour sa tolérance et son ouverture… alors que Ghannouchi et son parti semblent s’être écartés de ce en quoi Mourou croyait.

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Chaîne de JalelBrick – YouTube

Publié: 21 février 2012 dans Uncategorized

Chaîne de JalelBrick – YouTube.

pancarte : Avant la révolution tout était interdit. Après la révolution tout est Haram. Nous nous sommes tant sacrifiés pour rien. Image : Courrier de l’Atlas

Nombreux furent les commentaires et critiques de l’article 10 du projet officieux de la constitution proposée par Ennahdha ;article visant à instituer la charia . Toutefois, une analyse plus minutieuse de ce projet de constitution révèle un article bien plus dangereux que l’article numéro 10 : il s’agit de l’article numéro 126 qui projette la création d’un Haut Conseil Islamique indépendant, qui n’obéit à aucun pouvoir, que ce soit exécutif, législatif, ou judiciaire. Comme il aurait un travail indépendant et ferait des fatwas en toute liberté ,ce haut conseil islamique serait au-dessus de la loi .

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اليوم السبت 18 فيفري 2012 و انطلاقا من الساعة العاشرة و النصف صباحا تجمع مجموعة منالشباب في باردو امام المجلس التاسيسي مطالبين بمراجعة العقوبة السجنية المتعلقة باستهلاك الزطلة

هذا و قد قامت قوات الامن بتفريقهم في بادئ الامر عبر اعلامهم بان وقفتهم الاحتجاجية غير مرخص لها من طرف وزارة الداخلية بما انهم لم يتقدموا الى هذه الوزارة بطلب تاشيرة لهذا التحرك

و امام اصرارهم على البقاء للدفاع عن مطلبهم المشروع تدخلت قوات الامن لفض هذا التجمع بالقوة و باستعمال العنف

الشيء الذي استنكره المتواجدون بالمكان

الجدير بالذكر انه الى جانب هذه المجموعة من الشباب سجلت ساحة باردو المحاذية للمجلس التاسيسي تواجد مجموعة من منظمات المجتمع المدني تطالب بايقاف استدعاء ما سمته بشيوخ الفتنة رافعين شعارات تطالب بحماية الحرياتالفردية و العامة و تندد بما يحدث مؤخرا على المستوى الوطني من اعتداءات على الحريات في جميع المجالات

الى جانب مجموعة اخرىتحت عنوان “حركة عصيان” و هي مجموعة من النقابيين و السياسيين الذين اتوا من جهتهم لاستعجال المجلس التاسيسي في الشروع في كتابة الدستور و للتنديد بالفقر و البطالة و التهميش و غلاء الاسعار

via

وقفة احتجاجية امام المجلس التاسيسي للمطالبة بمراجعة العقوبة السجنية المتعلقة باستهلاك الزطلة : Nawaat de Tunisie – Tunisia.

Zakaria Bouguira, un jeune étudiant en médecine (et blogueur à ses heures) a été torturé après le 14 janvier et, selon ses dires, la police continue à le persécuter. Une pétition à signer vient d’être lancée.

Par Zohra Abid

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Suite à la diffusion d’un refrain d’une chanson faisant les louanges du 7-Novembre, un appel a été lancé pour une manifestation le 24 février devant l’Etablissement de la télévision tunisienne (Ett).


Cet appel est en train de circuler sur les réseaux sociaux, partagés par des milliers d’internautes qui se sont donné rendez-vous, le vendredi 24 février, devant le campus universitaire avant de faire une marche jusqu’au siège de l’Ett, au quartier Hilton Nord.

Cette réaction est survenue suite à la diffusion, dimanche 19 février, lors de l’émission hebdomadaire Kolna Tounes, d’un refrain de près de 2 minutes, chanté par l’Egyptienne Angham et faisant les louanges du «7 novembre, soleil de tous pays».

Une enquête a été ouverte à ce sujet. Et ce n’est pas l’unique raison!

Les internautes, qui accusent l’Ett de ne pas offrir un produit qui se respecte, qui plus est, ne s’est pas encore détaché de «sa couleur mauve 7 novembriste», ne veulent plus payer la redevance de l’Ett sur la facture de la Steg. Surtout que cette facture est devenue très salée…

Z. A.

Tunisie. Appel à une manifestation vendredi devant la télévision nationale.

Dans une société où rien ne bouge depuis des siècles, où « rien ne se perd et rien ne se crée » où « tout est dans l’Etat, rien en dehors de l’Etat, rien contre l’Etat », la survivance des régimes autoritaires est dans le cours normal des choses. Nous gardons une vision du politique d’un autre âge et une mentalité qui a démontré son anachronisme et surtout son inefficacité dans tous les domaines de la vie. Une mentalité conservatrice et monocorde et conformiste. Une mentalité archaïque plus tournée vers le passé que vers l’avenir.

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Depuis le 15 février Nasreddine Ben Saïda, directeur du journal tunisien Ettounsia, est détenu à la prison de Mornaguia où il a entamé une grève de la faim depuis samedi 18 février.

Il a été arrêté avec le rédacteur en chef du journal ainsi qu’un journaliste (ces deux derniers ayant été relâchés le 16 février) par la brigade des mœurs, sur ordre du Procureur de la République suite à la publication d’une photographie montrant le joueur de football Sami Khedira enlaçant un mannequin.

Cette incarcération, qui signe le début d’atteintes grave à la liberté de la presse et à la liberté d’expression sous couvert de respect des mœurs, vient confirmer les inquiétudes déjà exprimées par plusieurs acteurs de la société civiles et professionnels de la presse.

En effet, début Janvier, lors de la nomination par le premier ministre Hamadi Jebali de rédacteurs en chefs des journaux «La Presse» et «Essahafa», le Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT) a exprimé son extrême surprise et préoccupation. Non seulement ces nominations sont une première dans notre pays, où jamais un premier ministre ne s’est ingéré dans la désignation des chefs de rédaction, affaire interne au journal. Mais il a en plus, nommé unilatéralement et sans concertation, «des serviteurs dévoués sous le régime despotique de Ben Ali » dont « certains sont liés à des affaires de corruption».

Ces pratiques nous rappellent l’ère Ben Ali où plusieurs journalistes et personnalités ont été arrêtés ou persécutés pour leurs opinions.

La liberté de la presse et d’expression sont les socles de la démocratie, leur défense est un devoir qui mérite la mobilisation d’un peuple qui s’est soulevé contre la dictature la répression et la pensée unique.
L’équipe d’Al-Mawkif France condamne cette arrestation et demande la libération immédiate de Nasreddine Ben Saïda.

Nous appelons toute personne attachée à la liberté de la presse et d’opinion à signer et diffuser cette pétition.

Pétition: Libérez Nasreddine Ben Saïda | Al-Mawkif.