Articles Tagués ‘tunsie’

Tarek Ramadan, brillant petit-fils du fondateur des frères Musulman, s’exprime en français dans des conférences chics et chocs, comme ce dimanche 26 février, au Palais des Congrès. Wajdi Ghanim prêche en arabe dialectal égyptien, et a commencé son périple dans une coupole d’El Menzah pleine à craquer, avant de faire la tournée des mosquées.

Ghanim attirera les foules, soulèvera la polémique, et selon certains, il aura même contribué à polariser l’opinion publique tunisienne, et à la diviser en deux camps virulemment opposés. Maya Jeribi le considérant même comme le responsable des événements violents du 23 février, menés par des salafistes à Jendouba. C’est dire que l’influence attribuée à Ghanim est importante. Le président de la République lui-même finira par réagir en le traitant lui et son public de «microbes» lors d’une interview télévisée diffusée le 15 février, avant de se rétracter le lendemain en s’excusant sur la page Facebook présidentielle. Tarek Ramadan, par contre, sera reçu par Moncef Marzouki, et pourra ainsi «poser des questions» au président, comme l’a affirmé publiquement le sémillant «penseur musulman». Ramadan a été invité par une librairie (en l’occurrence Al Kitab), quand Ghanim est l’hôte d’associations salafistes. (suite…)

Tout le camp progressiste applaudit le discours de Mourou : Quelle éloquence !

Ballotés entre un Ghonim provocateur et la censure médiatique, les progressistes voient en notre Mourou national un grand sage, un rassembleur : il condamne les salafistes, il prône l’égalité homme femme, il appelle à la signature des traités internationaux des droits de l’homme, il explique que notre islam tunisien est éclairé depuis la constitution de 1969 et encourage le régime présidentiel avec comme condition une veille permanente de la société civile. « Il faut un père pour la nation » ose-t-il nous dire…

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pancarte : Avant la révolution tout était interdit. Après la révolution tout est Haram. Nous nous sommes tant sacrifiés pour rien. Image : Courrier de l’Atlas

Nombreux furent les commentaires et critiques de l’article 10 du projet officieux de la constitution proposée par Ennahdha ;article visant à instituer la charia . Toutefois, une analyse plus minutieuse de ce projet de constitution révèle un article bien plus dangereux que l’article numéro 10 : il s’agit de l’article numéro 126 qui projette la création d’un Haut Conseil Islamique indépendant, qui n’obéit à aucun pouvoir, que ce soit exécutif, législatif, ou judiciaire. Comme il aurait un travail indépendant et ferait des fatwas en toute liberté ,ce haut conseil islamique serait au-dessus de la loi .

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Mohsen Dridi* écrit – La révolution sera aussi culturelle, dans les arts et la littérature, et dans les mentalités ou, alors, elle laissera un goût… d’inachevé.


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