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Que dit le nahdhaoui ?

On ne cesse de voir une véritable guerre s’instaurer en Tunisie entre les milices nahdhaouies et tous ceux qui osent critiquer le gouvernement Jebali. Ils disent que le média est partial, insultent et agressent –parfois physiquement- ceux qui sont contre les déclarations des ministres d’Ennahdha. De l’autre côté d’autres Tunisiens ripostent de la même manière. Depuis le 23 octobre 2011, on observe également une minie guerre civile, entre autres, dans les réseaux sociaux où les ripostes se font à coups de caricatures, de vidéos, de commentaires et de blagues insultants et humiliants…

Néanmoins, cette mini guerre a pris une ampleur grave avec la venue du prêcheur islamiste égyptien Wajdi Ghonim où l’un des organisateurs de ses conférences à la ville de Mahdia a été poignardé à six coups de couteau ! La Fitna (discorde) serait-elle la nouvelle étape post-dictatoriale ?

La Tunisie devant son miroir …

Pour commencer, il faudra rappeler que le mouvement islamiste Ennahdha a été interdit sous le régime dictatoriale de Ben Ali. Bien que ce dernier soit « musulman » il a été le persécuteur par excellence de ses coreligionnaires, redoutable contre les islamistes et les musulmans en général. Prier dans une mosquée lors de la prière du Fajr (de l’aube) était un « crime » passable de « maltraitance, de torture et plus si affinité… » et ce grâce à la Justice « benalinée ». Telle était la « loi ».

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Mohsen Dridi* écrit – La révolution sera aussi culturelle, dans les arts et la littérature, et dans les mentalités ou, alors, elle laissera un goût… d’inachevé.

Par transformations culturelles, il faut comprendre que la révolution, qui est un acte à la fois collectif et individuel annonciateur et peut-être fondateur de la nouvelle société en gestation, a besoin d’être incarné par des symboles d’identification et de représentation qui marquent la mémoire collective. Les arts, la littérature sont, par voie de conséquence, des (les) domaines privilégiés dans lesquels cette identification va s’opérer et par lesquels la mémoire collective va s’exprimer.

 Bouillonnement, foisonnement, renouvellement…

Mais dans ces domaines également le nouveau va chercher à remplacer l’ancien lequel s’accroche à ses privilèges. Et pas seulement au niveau des personnels mais surtout au niveau des contenus des supports culturels et artistiques, voire même par l’introduction de nouveaux modes et supports, de nouvelles formes d’expression.

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