« TBARKALLAH ‘ALE RABBI… » (Allah est le meilleur) | Politiques Tunisie Mraski

Publié: 20 février 2012 dans Anti-salafiste
Tags:, ,

Je ne sais pas qui a commencé par faire la distinction entre l’Islam salafiste à la con et l’islam modéré ? Cette distinction n’a pas lieu d’être parce que c’est kifkif.

Un islamiste modéré du nom de Chourou, député d’Allah à ses heures nous a gratifié d’une lecture d’une sourate du Coran lors de son intervention à l’assemblée constituante tunisienne à la con à des fins dois-je dire de maintien de l’ordre et pour casser les grèves du « prolétariat » mécréant, cela va de soi. Cette sourate dit selon ma traduction : le châtiment de ceux qui guerroient contre Allah et son prophète … sera de les tuer, les crucifier ou de leur couper les mains et les pieds… » C’est clair et net, ca se passe donc de commentaire. Seulement, cette religion est-elle censée régir le monde en 2012 ?

« tbarkallah ‘alè rabbi » pour anticiper sur ce qu’il y a à faire dans ce bas monde, lui le tout sachant du passé, du présent du futur et même de l’au-delà.

Je ne suis pas allé voter parce que je ne voulais pas faire la queue avec ceux qui utilisent les procédés démocratiques des mécréants à fin de tuer la démocratie naissante grâce à la révolution pendant laquelle ils se sont terrés, les ordres de leur internationales ne leur sont pas parvenus. Il fallait être sûr de l’issue de la révolution. C’est pour cette raison que ce Chourou a précisé que la révolution tunisienne « a commencé le 14 janvier » alors qu’elle a commencé le 17 décembre. Le 14 c’était juste la fuite du tyran et l’ordre donné par son internationale pour sortir dans la rue et chanter cette fumeuse chanson « allhou akbar » (dieu est le plus grand).«  Akbar fèch » ? (Le plus en grand en quoi d’ailleurs ?)

A Sejnane des jeunes « hitistes » (chômeurs) lavés mentalement islamistes se sont mis à faire la loi en lieu et place de l’Etat. La lâcheté de 11000 étudiants a permis à une cinquantaine de mouches à merdes d’occuper l’université pendant un mois. Devant le tribunal de Tunis on violente tout ce qui défend des prétentions contraires aux leurs. Un peu partout dans le pays, ces barbus qui certainement par courage se meuvent en meute harcèlent les femmes et les jeunes filles qui s’habillent comme elles l’ont toujours fait depuis qu’elles se sentent femmes n’ayant pas pensé qu’elles risquaient de faire bander dans la rue des obsédés par des cheveux à l’air libre ou par des formes dues à un jean’s…

Dans le livre « le silence des agneaux » de Yasmina Khadra, il décrit le basculement d’un village algérien dans les années 1990 sous l’emprise des salafistes enfants de ce même village. Trois ingrédients sont nécessaires : un mauvais fond fait de jaloux et d’envieux en gros une mentalité à la con comme la notre, un résidu d’autorité d’un Etat corrompu et une lâcheté « à toute épreuve » de la population. La terreur s’installe par les islamistes insidieusement, on brule pas l’assemblée et pas de nuit des longs couteaux, n’étant pas «  almane » (allemands) ils préfèrent la « debba debba » (pas à pas) insidieusement sur le tympo du chameau en marche, tac, tac.

Si beaucoup me semblent fiévreux suites à ces différentes manifestations de violence et notamment l’étudiante ensanglanté à Sousse…je ne comprends pas pourquoi ils ne reconnaissent pas que c’est la suite du discours de Jendouba à qui j’ai réservé un article « aux muslémistes ».

Bien avant la révolution j’écrivais dans « LES ASSIS » : « Le peuple, au niveau régional, le plus proche de ses attentes et de ses besoins, devrait, s’il veut écrire son histoire (Si la datation de l’Histoire commence par la découverte de l’écriture, l’histoire des peuples doit se dater par leurs accès à la liberté.) constater l’incapacitédu pouvoir-sous développé et pastoral à jouer le jeu démocratique, l’incapacité de l’opposition ou ce qu’il en reste à réussir une alternative, valider en conséquence une autre méthode de combat politique qui est la désobéissance civile totale avant celle non moins légitime, l’usage de la force, c’est-à-dire la résistance armée, car nous n’allons pas continuer à compter nos morts,  nos blessés et nos prisonnierset à « protester énergiquement contre les agissements du pouvoir … exprimer notre entière solidarité… dénoncer… prendre la mesure de la gravité… et lancer un vibrant appel aux ONG… ». Je trouve que c’est toujours d’actualité…

L’heure est plutôt à la résistance et même plus. L’heure est à l’engagement.

« TBARKALLAH ‘ALE RABBI… » (Allah est le meilleur) | Politiques Tunisie Mraski.

Laisser un commentaire